Sunday, January 18, 2015

Une diversité des musées

     Samedi, je suis allée au musée Rodin et après, en groupe, nous sommes allées au musée à la Cité de l'immigration. Le musée Rodin, au cœur de Paris, était extrêmement joli bien que la plupart soit fermé jusqu'à Septembre 2015. Il y avait une exposition avec quelques sculptures connues. Apparemment, il y avait des personnes qui pensaient que Rodin a faisait des moules de ses modèles au lieu de les sculpter. Dans le jardin, il y avait quelques sculptures connues, comme le Penseur et La Porte de L'Enfer. La combinaison des sculpture, le grand hôtel, et les jardins (et Les Invalides dans l'arrière-plan) donne l'impression d'être dans un autre monde.



     La Cité de l'immigration est au bord de Paris dans un bâtiment dans le style "artdeco". Il y avait des exhibitions différents au sujet de l'immigration, du racisme et de la xénophobie, et des exemples d'immigrés connus. Marie Curie était une exemple parce qu'elle qu'elle n'est pas née en France mais elle était candidate pour l'Académie des Sciences. Il est difficile de définir quand on devient un 'vrai français' et avec les colonies c'est plus compliqué qu'avant.




  Les deux musées ont un caractère vraiment différent. Le Musée Rodin est un célébration de l'art et la Cité est une célébration de la vies des gens. Les deux perspectives sont importantes et dans une ville aussi grande que Paris, il y a une place pour les deux..

"Street Art" à Paris

La ville de Paris est connu dans tout le monde pour les collections incroyables de peintures, de tableaux, de sculptures, et anciens objets.  Mais saviez-vous qu'il y a merveilleuse collection de "Street Art?"  Cette collection n'est pas disponible dans un musée, alors il faut savoir où la trouver!  (I have added English translations of the quotations below).

Les Visages
"Dans l'époque de "selfies", c'est une bonne chose à voir que les visages sont encore beaux."
"During the age of "selfies", it's a good thing to see that faces are still beautiful."
                                               -Zac Brooks







Les Oeuvres de Misstic
Misstic is a well-known Parisian street artist.  All of the works below can be found in La Butte aux Cailles quarter in the 13th arrondissement.  If you'd like to see more of her amazing works, her website is http://missticinparis.com/
"I break nothing except hearts."

"A man can hide another from it."
"Alert to the bomb."

"With love,  time passes quickly. With  time, it passes less often."
"In our secret gardens, desire is born."
Below, you can see a newly added "Je suis Charlie" stencil.

"I have the haziness of man."
This phrase doesn't translate well, because it is a jeu de mot (word play) in French.  The phrase "vague à l'homme" is pronounced nearly the same as "vague à l'âme", a phrase meaning a feeling of melancholy or sadness.  Thus, the "haziness of man" and "haziness of the soul" are one in the same.


"The abuse of pleasure is excellent for the health"
This is actually my favorite piece and quotation. It is located right outside the apartment that I lived in during the summer of 2013, so it always brings me nostalgia seeing it.
Les Animaux







Les Grandes Pièces






Une Collection Disparate








"Ça tire" means "that "that fires (a gun)".



Saturday, January 17, 2015

01/15/15: Une vue diverse de la ville


Une des choses que j’aime le plus à Paris est la diversité des quartiers, des activités, et des gens.  Dans ce voyage j’ai déjà visité des quartiers très différents et très proches : l’île de la cité et le quartier touristique, le Marais, le quartier chinois, le triangle d’or, Montmartre, Bastille, Bercy, le quartier Latin, et plus.  Jeudi matin Sophie nous a appris « Qui habite où » à Paris, et j’ai appris que les quartiers plus modestes sont situés au nord-est et les quartiers plus riches sont situés à l’ouest.  Quoique Paris ait de la séparation entre pauvre et riche, il y a probablement plus de mixité ici qu’aux Etats-Unis.  Néanmoins, j’imagine que la plupart de la séparation entre pauvre et riche au grand Paris existe entre la ville et la banlieue.  Sophie nous a dit que les reformes urbaines et architecturales de Georges Haussmann aux dix-neuvième siècle ont forcé des gens plus modestes à quitter la ville de Paris pour la banlieue.
Après la leçon informative de Sophie, nous sommes allés au quartier chinois pour voir  la diversité de Paris.  Le quartier chinois de Paris dans le treizième arrondissement ne ressemble pas à la plupart des quartiers chinois dans d'autres villes : les bâtiments sont très modernes avec peu de traces de la culture chinoise ou indochinoise.  Après une balade dans cette région intéressante mais pas particulièrement belle comme le vieux Paris, nous avons déjeuné dans un bistro vivant.  Ensuite nous avons vu plus de la ZAC Paris Rive Gauche, et nous avons rencontré Gladys Chassin, la femme responsable du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Paris.  C’était très informatif d’écouter comment les gens du PLU régulent la construction et la démolition des bâtiments de Paris pour maintenir une belle ville harmonieuse.  J’ai trouvé leur approche à l’urbanisme différente de celle aux Etats-Unis – un de leurs buts est de « réduire les inégalités pour un Paris plus solidaire » en assurant la mixité sociale dans l’habitation.  Je ne pense pas que  « la mixité » soit un but de l’urbanisme américain.




Le groupe dans le quartier chinois

Le soir j’ai exploré le quartier près de la tour Montparnasse et la rue de la Gaîté avec Shruti, et nous avons vu un spectacle de danse contemporaine qui s’appelait Tutu.  C’était très différent que tous les autres spectacles de danse que j’avais déjà vus.  Tutu était un spectacle qui célébrait la danse comme l’art, mais il était aussi un spectacle satirique qui faisait rire le public.  Six hommes portaient des tutus de formes variées, et le spectacle a joué avec des conventions de gendre et danse avec l’humour et les esthétiques visuelles.  Le spectacle m’a démontré que Paris n’a pas seulement de la diversité de gens et quartiers, mais il a aussi de la diversité des arts et du théâtre.



Les 6 danseurs et 1 danseuse de Tutu



Le 16 janvier - Les odeurs et bruits de Paris, plus le port de Gennevilliers

On a commencé la journée en prenant le métro à l'église Saint Eustache qui se trouve  rue Rambuteau juste en face du site de construction des Halles.  Notre mission était de découvrir les odeurs et sons particuliers dans la rue par rapport à l'intérieur de l'église.
Dedans on entend le mouvement des chaises, un homme qui tousse, le froufrouement des vêtements, les clés, les pieds, et les voix basses des gens.  Les odeurs comprennent la pierre, le calcaire, le bois ancien, et le chauffage qui vient du sous-sol.  Juste une petit remarque- il y a fréquemment des concerts qui sont dirigés à cette église-ci.  Les travailleurs faisaient une arrangement des chaises pour le concert.  L'orgue est bien connu. Au dehors on sent le pétrole, la fumée, et les odeurs de travaux qui soufflent des Halles.  




Ensuite on est descendu dans le métro pour sentir la différence entre l'environnement là-bas et celui qui existe en plein air.  Puis on a traversé le marché de la rue Montorgueil.  En fait on a fait la queue pour acheter le numéro qui va faire l'histoire à Paris- Charlie Hebdo- Tout est pardonné.  Nous avons marché pour distinguer les odeurs différentes comme ceux qui arrivent  des pâtisseries, boulangeries, fromageries, et fleuristes. On a passé une école où on entendait les enfants jouer. On pouvait aussi sentir les produits de nettoyage, de ménage, et la lessive. Nous avons trouvé que nos nez s'adaptent très rapidement, et  qu'il faut analyser les odeurs immédiatement quand on les remarque. 



Après le déjeuner, on a pris un minibus pour aller au port de Gennevilliers au nord-ouest de Paris.  On a appris leur intention d'ajouter des réseaux de métro pour améliorer le transport particulièrement autour de la périphérie de Paris.
Nous avons visité HAROPA qui dirige les ports du Havre, de Rouen et de Paris.  Gennevilliers  a plusieurs darses, en fait il y en a 7.  Ce port-ci est devenu le premier pour les conteneurs en toute la France.
En France il y a 500 km de voie d'eau qui abritent 60 ports.  Gennevilliers transporte les céréales. A Rouen, un autre grand  port sur la Seine, les conteneurs sont transportés en Afrique et en Angleterre.    



Le port de Gennevilliers va avoir un rôle important au moment de la construction des  4 nouvelles lignes de métro du Grand Paris, parce qu'il va permettre de traiter et d'emmener 20 millions de tonnes de terre de déblaiement qui vont être générées quand on va creuser 205 km de lignes enterrés à 30-60 mètres sous la terre.  

Je trouve intéressant que la ville  de Paris soit  devenue si grande bien qu'elle ne  se trouve pas juste à côté de la mer, comme la plupart des autres grandes villes.  Paris est devenu aussi grand grâce au commerce et voyage maritime. 

Friday, January 16, 2015

Trois objets trouvés aujourd'hui

Une crosse de hockey en bois que j'ai trouvé sur
R. Tiquetonne. Même en France, les gens jouent au hockey!
Une très petite cocotte dans laquelle mon gratin
dauphinois a été servi.  Pensez-vous que
le chef a utilisé la même cocotte pour les cuire?

Une machine pour soulever les fauteuils roulants
à la Porte de Gennevilliers. On en a aux états-unis,
mais ça ressemble plus à des ascenseurs. 

L'odeur du métro

Entrée Guimard (architecte de l'Art Nouveau)
 de la station Sentier sur ligne 3
Pour notre dernière visite avec Vincent, il nous a conduit sur un parcours sensoriel dans le quartier Montorgueil. On a senti les odeurs des rues, de l’église Saint Eustache, des passages, des boutiques, du commerce, des artisans, et du métro. Comme résidents du Paris pour la semaine dernière, nous savons bien les odeurs du métro, mais Vincent nous a aidé à remarquer tous les petits détails qu’on manque au cours de la vie quotidienne. En plus, il nous a enseigné l’historie des odeurs du métro, qui est une histoire fascinante qui suit les avancements technologiques et scientifiques.

Peu après sa naissance au début des années 1900, le métro parisien sentait terrible. Cette odeur affreuse était à cause des nombreux gens qui venaient à Paris des provinces, donc la RATP a fait les études scientifiques pour l’améliorer.  En plus des passagers, le métro parisien a plusieurs  sources d’odeurs : les pneus gommes, le champignon, les égouts, les rails, et plus.  A cause de ces sources différentes, chaque station du métro a son propre mélange des odeurs unique. Par exemple, la station Abbesses sent comme les odeurs acides d’urine, mais Champs Elysées sent comme Chanel N°5.  En effet, les odeurs du métro ne changent seulement selon les quartiers, mais en plus selon les temps du jour ou de l’année.

Pour combattre les mauvaises odeurs, la RATP a développé les moyens intéressants, quelquefois ingénieux et quelquefois bêtes. Au début, la RATP a utilisé les pulvérisateurs avec le parfum de fleurs sur les wagons. Mais, cette solution avait deux grands problèmes : le parfum ne diffusait pas suffisamment au station, et l’odeur du parfum était trop forte à côté des rails (et donc elle empêche les odeurs d’incendie ou du gaz toxique). Alors, le parfum ne doit pas tout masquer. Donc la RATP a décidé d’utiliser quelque chose qui peut s’entretenir : des petits capsules au parfum de pamplemousse qui lâche le parfum sur contact. Aujourd’hui la RATP utilise aussi la radiation ultraviolette pour éliminer les microbes dans l’air. Le nez Céline Ellena décrit l’odeur du métro moderne comme « Odeur de soufre, d’œufs pourris, de chaussettes très sales, de pipi de chat, camouflés par un emploi excessif de parfum »


Mais les odeurs du métro parisien n’ont pas seulement les produits d’une histoire longue et intéressante, elles sont aussi une partie de l’identité de la vie parisienne.  Quand je pense à Paris, je pense aux bruits et aux odeurs, même plus que les vues et monuments.  Ce matin, la promenade géniale et tranquille avec Vincent me donne une plus grande appréciation pour les bruits et les odeurs qui me entourent.  Une chose que Vincent a dit qui me touche vraiment c’est  de noter les bruits et les odeurs de Paris, et en plus partout le monde.  En notant les petits détails comme le parfum d’une jeune fille en route vers un rendez vous, ou les cris d’un enfant se disputant avec sa mère, ou les rires de vieux amis qui rejoignent après un trop long temps, on gagne une gratitude plus forte et lucide pour la vie quotidienne. Les bruits et les odeurs de Paris sont des choses qui je vais garder pour toute ma vie, pour me rappeler que ce sont les petits détails des sensations qui nous donnent la joie de vivre.

Theatre and Cinema in Paris

      During my time here in France I've seen two French movies and gone to the theater once. The first film was "La famille Bélier", the story of a deaf family with a daughter who can hear.


She manages interactions with the outside world but, because she has the chance to go to a prestigious singing school in Paris, she has to decide whether or not she can leave. This film, set in the country, gave me a small look into the life of French farmers, and non-Parisians. The movie was very enjoyable, both moving and funny. It showed me a lighter side of French cinema than I'd seen for any of my courses at MIT-- though perhaps less analyzable in a class setting.
     On Wednesday night I went to see the play "Six personnages en quête d'auteur" by Pirandello at Théâtre de la Ville. It's a piece of meta-theatre from the 1920s in which six characters appear at a play rehearsal and demand that their story be told. In the original play, "les personnages" are wearing thick plaster masks, emphasizing the otherness. In this production, "les personnages" were presented as fully human, confusing the real and the imagined.
     Also, during the intro speech by the director (it was opening night), he dedicated the play to those who died in the attacks on Charlie Hebdo and explained that the theatre would provide free copies of the magazine to their audience. He closed by espousing the values of "liberté, égalité, et surtout fraternité". It has been incredible to see the people of France standing in solidarity with each other in response to this attack.
     The other film I saw was "Loin des Hommes", which was loosely based on "l'Hôte" by Albert Camus, set in Algeria.

The scenery was striking to say the least and the whole film was very precisely constructed, with subtle music and good camera work. Viggo Mortensen played an ex-soldier turned school teacher who (in brief) helps a murderer get where he needs to be at the beginning of the Algerian war (1954). The complex relationships between the French (colonisateurs) and the "colonisés" was explored through the story of a Frenchman born in Algeria.
     In general, movies and plays seem to be very similar in the US and in France. One difference is that in Paris, you have to wait until right before the movie starts to enter the theater (my guess is there are less screens total for space efficiency). The movies also seem to be more busy on weeknights in comparison to moviegoing in the US. Going to a play in France was very similar to going to a play in the US, though there were lots more young people in the audience than you might see in the US. The biggest difference was (unsurprisingly) the language. It took a lot more effort to keep up with the plot, but I was surprised by my ability to follow without subtitles. Experiencing French movies and plays has experience (non-touristy) french culture and has made my stay more enjoyable overall.

Thursday, January 15, 2015

Coincée et perdue dans cinq minutes

Le 14 janvier on est allé avec Vincent à la bibliothèque historique de la ville de Paris. On a regardé nombreuses cartes. On a appris les types de cartes, par exemple celles qui sont thématiques.  Par exemple, il y a des cartes qui montrent les prix des immeubles, les rues, l'élévation etc.  Ça aide la municipalité à caractériser Paris selon un grand nombre de catégories. De plus, on a parlé de       l'évolution de Paris. 

Au 16ème siècle, la bibliothèque n'était pas où elle se trouve aujourd'hui.  Dans le passé la bibliothèque était dans l'hôtel de ville dans la commune de Paris. Malheureusement il y a eu un incendie. Au 19ème siècle les industries et les logements ont changé la région.  Cette bibliothèque accueille beaucoup de visiteurs. Par exemple les scolaires, les enfants, les maires, les politiques tous peuvent travailler ici.  C'est l'abri des livres, oeuvres, photographes, et manuscrits. La premières carte vient de 1530. 



Avant le 18ème siècle, les cartes étaient orientées est-ouest, donc la Seine coule du haut de la carte au bas.  Par exemple, voilà une carte de 1609 dans le direction sud-est.



Y a des cartographies qui utilisent la triangulation.  C'est une façon de montrer la hauteur des bâtiments en utilisant les angles les plus petits. Voici une photo d'une carte de 1748. 



Voilà la carte de Louis Bretez, cartographe qui a dessiné <<la carte de Turgot>>. 



Après ce rendez-vous, on a pris le métro jusqu'aux Champs-Élysées pour traverser le pont Alexandre vers l'Hôtel des Invalides. Les portes automatiques du métro, comme sur la ligne 4 et la ligne 12, ont d'abord coincé Madeline quand elle a essayé de suivre le groupe.  Ensuite elle a réussi à passer les portes sans se faire mal.  Juste au prochain arrêt, elle s'est perdue à cause des portes qui se sont fermées avant qu'elle sorte du métro.  Ce n'est pas uniquement Madeline qui a eu de la malchance ce jour-là.  Il y avait un petit garçon qui a été séparé de sa maman.  Heureusement, Madeline et la mère sont revenues ensemble au bout de quelques minutes. 


Là on a rencontré Emilie et Professeur Catherine Clark.  En fait, c'était la première fois que Catherine allait aux Invalides.  D'abord on est monté au musée des plans reliefs, qui étaient incroyablement détaillés. Les reliefs servaient à avoir une vue cavalière de la ville pour  développer les stratégies militaires pour défendre toute la France. 









Après avoir quitté le musée, on s'est retrouvé au tombeau de Napoléon 1èr sous le grand dôme doré.