|
Entrée Guimard (architecte de l'Art Nouveau)
de la station Sentier sur ligne 3 |
Pour notre
dernière visite avec Vincent, il nous a conduit sur un parcours sensoriel dans
le quartier Montorgueil. On a senti les odeurs des rues, de l’église Saint
Eustache, des passages, des boutiques, du commerce, des artisans, et du métro. Comme
résidents du Paris pour la semaine dernière, nous savons bien les odeurs du
métro, mais Vincent nous a aidé à remarquer tous les petits détails qu’on
manque au cours de la vie quotidienne. En plus, il nous a enseigné l’historie
des odeurs du métro, qui est une histoire fascinante qui suit les avancements
technologiques et scientifiques.
Peu après sa
naissance au début des années 1900, le métro parisien sentait terrible. Cette
odeur affreuse était à cause des nombreux gens qui venaient à Paris des
provinces, donc la RATP a fait les études scientifiques pour l’améliorer. En plus des passagers, le métro parisien a
plusieurs sources d’odeurs : les pneus gommes, le champignon, les
égouts, les rails, et plus. A cause de
ces sources différentes, chaque station du métro a son propre mélange des
odeurs unique. Par exemple, la station Abbesses sent comme les odeurs acides
d’urine, mais Champs Elysées sent comme Chanel N°5.
En effet, les odeurs du métro ne changent seulement selon les quartiers,
mais en plus selon les temps du jour ou de l’année.
Pour combattre
les mauvaises odeurs, la RATP a développé les moyens intéressants, quelquefois
ingénieux et quelquefois bêtes. Au début, la RATP a utilisé les pulvérisateurs
avec le parfum de fleurs sur les wagons. Mais, cette solution avait deux grands
problèmes : le parfum ne diffusait pas suffisamment au station, et l’odeur
du parfum était trop forte à côté des rails (et donc elle empêche les odeurs
d’incendie ou du gaz toxique). Alors, le parfum ne doit pas tout masquer. Donc
la RATP a décidé d’utiliser quelque chose qui peut s’entretenir : des
petits capsules au parfum de pamplemousse qui lâche le parfum sur contact. Aujourd’hui
la RATP utilise aussi la radiation ultraviolette pour éliminer les microbes
dans l’air. Le nez Céline Ellena décrit l’odeur du métro moderne comme « Odeur
de soufre, d’œufs pourris, de chaussettes très sales, de pipi de chat,
camouflés par un emploi excessif de parfum »
Mais les odeurs
du métro parisien n’ont pas seulement les produits d’une histoire longue et
intéressante, elles sont aussi une partie de l’identité de la vie parisienne. Quand je pense à Paris, je pense aux bruits et
aux odeurs, même plus que les vues et monuments. Ce matin, la promenade géniale et tranquille
avec Vincent me donne une plus grande appréciation pour les bruits et les
odeurs qui me entourent. Une chose que
Vincent a dit qui me touche vraiment c’est
de noter les bruits et les odeurs de Paris, et en plus partout le monde. En notant les petits détails comme le parfum
d’une jeune fille en route vers un rendez vous, ou les cris d’un enfant se disputant
avec sa mère, ou les rires de vieux amis qui rejoignent après un trop long
temps, on gagne une gratitude plus forte et lucide pour la vie quotidienne. Les
bruits et les odeurs de Paris sont des choses qui je vais garder pour toute ma
vie, pour me rappeler que ce sont les petits détails des sensations qui nous donnent
la joie de vivre.