Le Louvre est un de mes lieux préférés à Paris (avec le musée d'Orsay), peut-être dans le monde entier. Je l’ai visité plus
de six fois, et chaque fois que j’y suis allé j’apprends quelque chose. Et
donc, quand j’ai entendu qu’on le visiterait pour JSF, avec la guide
savante Emilie, j’étais ravi. J’espérais apprendre quelque chose de nouveau, voir quelques œuvres d’art que je n’avais jamais vu, découvrir un nouveau
coin du musée que je n’avais jamais visité. Et hier, quand on l’a visité, j’ai
appris plus que je ne pourrais jamais imaginer, mais pas du tout de la manière
que j’ai prédit.
La plupart des
œuvres que Emilie nous a montrées, j’avais déjà vu. Mais, même s’il n’était pas la
première fois que j’ai vu quelque chose, avec l’aide d’Emilie j’ai redécouvert
chaque œuvre comme c’était la première fois que je l’ai vu. Comme ça, j’ai
parvenu à valoriser tous les nombreux détails d’art qui ne sont pas souvent
détecté. Par exemple, envisagez la peinture massive qui s’appelle Les Noces de Cana par Paolo Véronèse.
Tout d’abord, cette peinture est souvent laissée à l’abandon parce qu’elle est
sur le mur opposé de l’œuvre la plus connue du Louvre : La Joconde. Mais, même si je l’avais
déjà vu, Emilie nous a aidé à découvrir le symbolisme qui est caché dedans.
Les Noces de Cana par Paolo Véronèse, au Louvre |
Les Noces de Cana représente la noce de la bible, ou Jésus a
réalisé son premier miracle de transformer l’eau au vin. Véronèse a modernisé
cette histoire à la 17ème siècle, évident par les vêtements de tout
le monde et l’architecture. Mais, Véronèse a caché beaucoup de détails et
symboles dans la peinture, qui sont moins évidents. Par exemple, même si c’est
une image d’une noce, les mariés ne sont pas au centre (ils sont à
gauche) ; Jésus est au centre plutôt, et il est l’homme seul qui regarder
aux spectateurs. En plus, la peinture a un ligne central, ou on peut trouver
beaucoup du symbolisme : en haut, on voit la viande coupée, qui présage la
sacrifice du Christ ; sous Jésus, les musiciens symbolisent l’importance
de profiter au moment ; le sablier signifie que les temps contiennent sans
cesse ; le dessert nous avertit de faire attention au vanité ; le
chien qui mange un os dit que tout le monde est destiné à la mort.
Le chien qui mange un os (Les Noces) |
La viande coupée (Les Noces) |
Jésus (Les Noces) |
Les musiciens et le sablier (Les Noces) |
Les Noces de Cana est quelque chose que j’avais déjà vu, mais avec
l’aide d’Emilie, je l’ai redécouvert. De cette façon, il symbolise l’essence de
ce séjour entier pour moi. J’avais déjà visité Paris plusieurs de fois, mais j’ai
appris plus dans les deux semaines dernières que dans tous mes autres voyages
combinés. Sabine a dit que Paris est comme un musée, et c’est totalement vrai. Quand
je fais de la promenade n’importe ou, je suis cerné par l’histoire ancienne
(plusieurs fois plus ancienne qu’aux Etats-Unis) et la culture diverse et
inspirante. Et comme le Louvre, chaque fois que je retourne à Paris, j’appris
quelque chose nouvelle.
Cette fois-ci, au Louvre et à Paris même, j’ai découvert
quelques petits détails qui sont caché sous les yeux. Vincent nous a
expliqué les symboles historiques (comme le ligne pour la crue de la Seine, et
pourquoi le bateau est le symbole du Paris) et nous a monté les lieux tranquilles et sans touristes, cachés au centre du Paris (comme le Cour Rohan et
le Passage du Grand Cerf) ; Sophie nous a montré le trou au plafond du
Notre Dame que les carillonneurs (comme Quasimodo) ont utilisé et elle nous a
expliqué pourquoi les façades de toutes les églises font face à l’ouest ;
Emilie nous a monté une petite porte cachée au Louvre, et nous a expliqué le
symbolisme entre la gauche et la droite dans Le
Radeau de La Méduse par Géricault. Si dans les tableaux ou dans la ville,
les choses cachées donnent une expérience plus privée, tranquille, intéressante, et
entièrement différente. La passion de chercher pour les choses cachées sous les
yeux est quelque chose que je vais amener à MIT, parce qu’elles sont ces choses
qui enrichissent la vie quotidienne.
Le trou au plafond du Notre Dame |
Mais il y a
tellement plus que je veux amener. Avant notre départ, Sabine nous a dit que ce
séjour allait changer nos perspectives et, franchement, j’étais sceptique. Mais
après deux semaines, il est clair que January Scholars ne transforme pas
seulement ma perspective, mais enfin, ma vie. Bien sûr, mon français s'est amélioré,
mais j’ai appris tellement plus : à propos des citoyens, des touristes, et
de l’histoire de Paris, de l’histoire et la culture française, d’avoir le
courage de parler nonchalamment avec les inconnus, de trouver et de valoriser
les petits détails et sensations de la vie, de chercher les choses cachées
qui donnent leurs propres histoires, de ralentir des temps en temps pour voir
vraiment la monde autour de moi. Il y a deux semaines, je pensais toujours qu’il serait chouette d'habiter en France, mais pas faisable avec mon métier.
Mais après deux semaines, même si je ne suis pas un parisien, bien sûr, je me
sens un lien fort et profond avec Paris, un lien qui me tire dans tous les
cas. JSF a fait naître dans mon cœur le désir d'y retourner.
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