Friday, January 16, 2015

L'odeur du métro

Entrée Guimard (architecte de l'Art Nouveau)
 de la station Sentier sur ligne 3
Pour notre dernière visite avec Vincent, il nous a conduit sur un parcours sensoriel dans le quartier Montorgueil. On a senti les odeurs des rues, de l’église Saint Eustache, des passages, des boutiques, du commerce, des artisans, et du métro. Comme résidents du Paris pour la semaine dernière, nous savons bien les odeurs du métro, mais Vincent nous a aidé à remarquer tous les petits détails qu’on manque au cours de la vie quotidienne. En plus, il nous a enseigné l’historie des odeurs du métro, qui est une histoire fascinante qui suit les avancements technologiques et scientifiques.

Peu après sa naissance au début des années 1900, le métro parisien sentait terrible. Cette odeur affreuse était à cause des nombreux gens qui venaient à Paris des provinces, donc la RATP a fait les études scientifiques pour l’améliorer.  En plus des passagers, le métro parisien a plusieurs  sources d’odeurs : les pneus gommes, le champignon, les égouts, les rails, et plus.  A cause de ces sources différentes, chaque station du métro a son propre mélange des odeurs unique. Par exemple, la station Abbesses sent comme les odeurs acides d’urine, mais Champs Elysées sent comme Chanel N°5.  En effet, les odeurs du métro ne changent seulement selon les quartiers, mais en plus selon les temps du jour ou de l’année.

Pour combattre les mauvaises odeurs, la RATP a développé les moyens intéressants, quelquefois ingénieux et quelquefois bêtes. Au début, la RATP a utilisé les pulvérisateurs avec le parfum de fleurs sur les wagons. Mais, cette solution avait deux grands problèmes : le parfum ne diffusait pas suffisamment au station, et l’odeur du parfum était trop forte à côté des rails (et donc elle empêche les odeurs d’incendie ou du gaz toxique). Alors, le parfum ne doit pas tout masquer. Donc la RATP a décidé d’utiliser quelque chose qui peut s’entretenir : des petits capsules au parfum de pamplemousse qui lâche le parfum sur contact. Aujourd’hui la RATP utilise aussi la radiation ultraviolette pour éliminer les microbes dans l’air. Le nez Céline Ellena décrit l’odeur du métro moderne comme « Odeur de soufre, d’œufs pourris, de chaussettes très sales, de pipi de chat, camouflés par un emploi excessif de parfum »


Mais les odeurs du métro parisien n’ont pas seulement les produits d’une histoire longue et intéressante, elles sont aussi une partie de l’identité de la vie parisienne.  Quand je pense à Paris, je pense aux bruits et aux odeurs, même plus que les vues et monuments.  Ce matin, la promenade géniale et tranquille avec Vincent me donne une plus grande appréciation pour les bruits et les odeurs qui me entourent.  Une chose que Vincent a dit qui me touche vraiment c’est  de noter les bruits et les odeurs de Paris, et en plus partout le monde.  En notant les petits détails comme le parfum d’une jeune fille en route vers un rendez vous, ou les cris d’un enfant se disputant avec sa mère, ou les rires de vieux amis qui rejoignent après un trop long temps, on gagne une gratitude plus forte et lucide pour la vie quotidienne. Les bruits et les odeurs de Paris sont des choses qui je vais garder pour toute ma vie, pour me rappeler que ce sont les petits détails des sensations qui nous donnent la joie de vivre.

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