J'avais déjà visité les Invalides -
pour voir le tombeau de Napoléon et le musée de l'armée, bien sûr - mais quand
je l'ai visité il y a quelques années, je n'ai pas du tout remarqué le musée
des plans-reliefs. Ce musée est caché, situé à l'étage plus haut des Invalides,
juste à droite dans une petite alcôve. Notre guide magnifique, Emilie, nous y a
emmené aujourd'hui.
Le musée lui-même est grand, il utilise le quatrième étage tout entier. Mais les deux choses plus
intéressantes (à mon avis) sont : 1) le rôle historique des plans-reliefs
et comment ils montrent l’histoire française et 2) les contrastes entres les
plans-reliefs et les cartes historiques (lesquelles Vincent, un autre guide
sensationnel, nous a montré ce matin à la Bibliothèque Historique de la Ville
de Paris).
Les plans-reliefs,
commandé par Louvois (ministre de la Guerre de Louis XIV), fonctionnaient au
début comme les objets militaires pour former les stratégies de la guerre. Par
contraste, les premières cartes historique aient l’intention de illustrer le
prestige, la beauté, et la force économique de Paris. Cette différence fondamentale est la source
des plusieurs différences entre les plans-reliefs et les cartes historiques.
A cause de
l’utilisation des plans-reliefs du 17ème siècle pour les choses
militaires, il fallait que les plans-reliefs soient exacts et simples. D’un
autre côté, les cartes du 16ème et 17ème siècle ne sont pas
du tout exactes. La première carte que Vincent nous a montré (qui s’appelle le
Plan de Bâle, après la ville en Suisse où ma famille habite) a des proportions
incorrectes. On peut toujours voir les Grands Axes, mais les monuments ont été
dessinés plus larges que les maisons pour montrer leur pouvoir. En plus, les
cartes anciennes sont souvent élaborées, en portant les symboles et les boucliers
des rois. Le Plan du Bâle port le symbole du Henri II, qui me ressemble au symbole
du danger biologique.
Le symbole de Henri II, sur le Plan de Bâle |
Le symbole du danger biologique |
Par contraste,
les plans-reliefs n’ont aucune chose excessive, même pas les bateaux, qui ont
été utilisés par les cartes pour montrer le commerce actif dans Paris. Les
plans-reliefs sont aussi tellement exacts, avec les proportions toutes
corrigées, une caractéristique qu’on ne peut pas voir dans les cartes jusqu’au
1728. A cause de l’évolution de la représentation (comme la triangulation pour
mesurer les distances), les cartes ont devenues extrêmement précises ; même
chaque arbre sur les Champs Elysées sont à la place correcte. L’histoire des
cartes est assez intéressante pour voir comment les conventions du métier
changent avec le temps : au sujet de l’orientation (est-ouest à nord-sud),
les fonts typographiques, la perspective (la perspective cavalière à la vue
arienne). Mais, parce qu'ils sont à trois dimensions et sur les tables, les
plans-reliefs évitent toutes ces particularités.
Finalement, les
plans-reliefs me fascinent parce qu’ils montent les choses qui n’existent plus, et donc ils sont comme « des documents
irremplaçables ». Avec les
plans-reliefs, on peut suivre (et voir !) l’évolution de la fortification
militaire française, qui lui-même influence les plans-reliefs. A cause des
changements aux artillerie qui ont été utilisée pendant les guerres, et aussi à
cause de l’amélioration des cartes, les plans-reliefs n’étaient plus nécessaire en 1870. Mais on peut toujours les utiliser aujourd’hui ! Ils
nous montent l’histoire de l’urbanisme avant
les changements au terrain à cause de la révolution industrielle. Origine d’une
époque avec les plans du sol mauvais, les tableaux décevants, et sans les
photos (bien sûr), les plans-reliefs sont les seules choses qui préservent l’histoire.
Emilie nous l'a montré avec la maquette du Mont-Saint Michel, qui a l’agencement
ancien des chambres dans son abbaye.
Donc, les
plans-reliefs et les cartes historiques, deux choses de la même époque qui représentent
les mêmes choses, ont tellement de différences. Il est fascinant d’imaginer
comment cette discussion marche avec les représentations de la topographie moderne.
Pensez-vous que les cartes numériques à trois dimensions de Google Maps sont
plus utiles que les plans-reliefs ou les cartes traditionnelles ?
Vincent nous montre le plan de Turgot |
Le plan-relief de Villefranche-de-Conflent |
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