Sunday, January 25, 2015

Les placards du métro


   

L'aménagement des stations du métro de Paris et ses changements avec le temps sont une fenêtre sur les mouvements d'art et  la culture parisienne de chaque époque. Les placards du métro ont une histoire intéressante, et on peut voir cette histoire aujourd'hui à Paris. Les premiers placards du métro étaient en émail et suspendus au plafond. Peu après, la société du métro Nord-Sud (une des premières entreprises du métro, associé avec le Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP) en 1948 pour établir le RATP) a placé les placards aux murs des quais des stations du métro. Ces placards utilisent des carreaux blanc sur fond de carreaux bleus, pour assortir les carreaux blancs du métro, qui ont été choisis pour réfléchir l'éclairage peu efficace. A cause de la concurrence, le CMP a fait des stations du métro plus élaborées, et donc il a ajouté  les encadrements marrons avec les motifs naturels. Après la deuxième guerre mondiale, la RATP a adopté les placards en émail avec des lettres jaunes sur fond marron. Mais, ces placards étaient difficiles à lire, et la RATP est retournée aux lettres blanches sur fond bleu, mais toujours avec les placards en émail. En plus,  le typographe Adrian Frutiger a créé une nouvelle police de caractère, courante dans les stations de métro depuis les années 1970s. Plus récemment (pendant les années 1990s), le typographe François Pochez a dessiné une nouvelle police de caractère pour le métro, qui s'appelle Parisine. Les placards qui utilisent Parisine ont été les premiers à utiliser les lettres majuscules et les minuscules. Pendant les deux semaines passées, j'ai pris des photos des placards du métro pour montrer ces  différents styles , qui existent toujours.








Paris comme un grand musée


                Pendant mon séjour à Paris, j’ai visité une variété de musées : le musée Marmottan Monet, le musée du vin, le musée de l’immigration, le musée du Louvre, le Centre-Pompidou, et le musée d’Orsay.  Dans ces musées – dont certains sont les meilleurs musées du monde – j’ai vu des chefs-d’œuvre comme La Victoire de Samothrace et La Joconde au musée du Louvre et Impression, Soleil Levant au musée Marmottan Monet.  Pourtant, je suis partie de Paris il y a quelques jours, et je commence à oublier les coups de pinceau et quelques œuvres.  À mon avis, les choses les plus mémorables de tous les musées ne sont pas leurs œuvres célèbres mais les bâtiments des musées eux-mêmes.  L’architecture et les plafonds du Louvre m’intéressent beaucoup plus que La Joconde, et je pense que l’attrait du musée d’Orsay vient de l’harmonie entre ses peintures impressionnistes et son architecture industrielle esthétique.  Pour moi, les bâtiments eux-mêmes sont des chefs-d’œuvre, et la ville de Paris est leur grand musée.
               

Quelques touristes ont une appréciation plus forte que la mienne pour La Joconde.

                Le grand musée de Paris me manque.  Bien que je sois contente de voir le soleil et le ciel bleu à Boston après avoir habité dans un monde gris pendant deux semaines, la beauté de Paris et ses façades magnifiques me manquent.  Pendant les promenades dans les rues de Paris, j’ai trouvé pas seulement les grands monuments comme l’Arc du Triomphe et le Palais-Royal mais aussi les petits magasins et les boulangeries.  La meilleure expérience d’être touriste à Paris est d’être flâneur : de se promener dans les rues pendant des heures, sans destination, sans programme.  Je flânais dans les rues de Paris en cherchant les trésors cachés comme les meilleures pâtisseries et les monuments historiques.  Un de mes jours favoris à Paris quand  je me promenais à Belleville est quand j’ai trouvé le trésor qui est le parc des Buttes-Chaumont.  Quoique Belleville soit urbaine et assez moderne, ce parc, créé sous Napoléon III, est un parc historique et luxuriant.  Avant de trouver ce parc vert dans une ville de gris, je pensais à Paris plus comme une destination pour les touristes qu’un endroit où on pourrait vivre.  Pour trouver le vrai Paris, il faut voir les quartiers plus résidentiels et les parcs où on peut voir des Parisiens promener leurs chiens.  Et bien sûr, leurs chiens seraient des caniches.



Une vue différente de Paris : Le Parc des Buttes-Chaumont

01/12/15 - Le garçon de café



Nous avons trouvé ce « garçon de café » stéréotypique au bistro à côté de Notre-Dame de Paris.  Sans sourire, il nous a apporté quelques croque-madames et des crêpes.  Il était tellement impoli avec nous, parce que nous étions des touristes.

Saturday, January 24, 2015

Une station-service

Voici un endroit ou les gens peuvent prendre de l'essence eux-mêmes.


L'art nouveau à Paris

L'art nouveau est un mouvement artistique qui a duré  juste quelques décennies. Pour aller contre les styles ennuyeux de la révolution industrielle (comme ceux de Haussmann), l'art nouveau utilise souvent les courbes, les rythmes, et l'ornementation. C'est un style inspiré par la nature, et donc on peut trouver des motifs naturels, comme les arbres, les fleurs, et les animaux. J'ai découvert l'art nouveau quand j'ai fait un exposé au sujet de l'histoire du métro parisien le semestre dernier; l'art nouveau a influencé le style des premiers édicules d'accès aux stations de métro. Plusieurs édicules et bâtiments en style art nouveau existent toujours à Paris, avec des façades qui colorient les mûrs gris de Paris. Pour moi, l'art nouveau est bizarre, et représente un désir de donner de la vie au choses inanimées. Donc, pendant les deux semaines passées, pendant mon temps libres, j'ai cherché l'art nouveau qui existe toujours à Paris.


accès aux stations de métro:

Denfert-Rochereau
Porte Dauphine
des portes d'entrée

 


Jules Lavirotte, 29 ave Rapp
  



 





Les choses diverses


Une lampe dans le restaurant Benoit
 

Mais il y a toujours quelques endroits que je n'ai pas eu le temps de visiter. Par exemple: 124 rue de Réaumur, 185 rue Belliard, 24 Etienne Pernet, 34 av Wagram, Brasserie Julien, Villa Flore, Square Jasmin, et rue Agar. En plus, quand on y est allé, le Musée d'Orsay a présenté une très jolie collection d'objets en style Art Nouveau, mais le musée interdit les photos.







Thursday, January 22, 2015

Un grand merci

My travels in Paris have come to an end. As I write this, I'm already in England. All the others will soon board a flight that will take them back to Boston. I can take my Passe Navigo and the few remaining euros out of my purse (but I haven't yet). I'm not practicing pronunciation with the names of metro stops anymore. But I'm still accidentally speaking French to the conductor on the train.

The two weeks we spent in Paris were incredible. I learned so much about the city and its history. I looked at ancient maps and got lost in the Louvre and tried beef tartare for the first time. We explored Paris, through metro tunnels and churches and catacombs and towers. We had the unusual experience of seeing Paris's response to the Charlie Hebdo attacks first hand, which was beautiful and uplifting and horrendously sad. We toasted to freedom of speech.

Before I came to Paris, I thought I had just completed my last French class. I finished my concentration. Now, however, I'm considering a minor and looking at course offerings for next semester. My comprehension has improved incredibly, and my vocabulary has useful new phrases like "les tablettes de chocolat" and "vachement chouette" as well as slightly less useful ones such as "les égouts" and "l'échafaudage."

I speak for all of us when I say we're incredibly grateful for all the hard work of our guides Sophie, Vincent, and Emilie and the planning efforts of Cathy Culot and Lisa Hickler. I cannot thank Sabine Levet enough: she has been fantastic every step of the way. Lastly, many thanks to our generous sponsors who made all of this possible. This has been an amazing and unforgettable experience.


Paris me manque. J'espère y retourner bientôt.

Monday, January 19, 2015

Les Noces de Cana

Le Louvre est un de mes lieux  préférés à Paris (avec le musée d'Orsay), peut-être dans le monde entier. Je l’ai visité plus de six fois, et chaque fois que j’y suis allé j’apprends quelque chose. Et donc, quand j’ai entendu qu’on le visiterait pour JSF, avec la guide savante Emilie, j’étais ravi. J’espérais apprendre quelque chose de nouveau, voir quelques œuvres d’art que je n’avais jamais vu,  découvrir un nouveau coin du musée que je n’avais jamais visité. Et hier, quand on l’a visité, j’ai appris plus que je ne pourrais jamais imaginer, mais pas du tout de la manière que j’ai prédit.

La plupart des œuvres que Emilie nous a montrées, j’avais déjà vu. Mais, même s’il n’était pas la première fois que j’ai vu quelque chose, avec l’aide d’Emilie j’ai redécouvert chaque œuvre comme c’était la première fois que je l’ai vu. Comme ça, j’ai parvenu à valoriser tous les nombreux détails d’art qui ne sont pas souvent détecté. Par exemple, envisagez la peinture massive qui s’appelle Les Noces de Cana par Paolo Véronèse. Tout d’abord, cette peinture est souvent laissée à l’abandon parce qu’elle est sur le mur opposé de l’œuvre la plus connue du Louvre : La Joconde. Mais, même si je l’avais déjà vu, Emilie nous a aidé à découvrir le symbolisme qui est caché dedans.

Les Noces de Cana par Paolo Véronèse, au Louvre

Les Noces de Cana représente la noce de la bible, ou Jésus a réalisé son premier miracle de transformer l’eau au vin. Véronèse a modernisé cette histoire à la 17ème siècle, évident par les vêtements de tout le monde et l’architecture. Mais, Véronèse a caché beaucoup de détails et symboles dans la peinture, qui sont moins évidents. Par exemple, même si c’est une image d’une noce, les mariés ne sont pas au centre (ils sont à gauche) ; Jésus est au centre plutôt, et il est l’homme seul qui regarder aux spectateurs. En plus, la peinture a un ligne central, ou on peut trouver beaucoup du symbolisme : en haut, on voit la viande coupée, qui présage la sacrifice du Christ ; sous Jésus, les musiciens symbolisent l’importance de profiter au moment ; le sablier signifie que les temps contiennent sans cesse ; le dessert nous avertit de faire attention au vanité ; le chien qui mange un os dit que tout le monde est destiné à la mort.

Le chien qui mange un os (Les Noces)
La viande coupée (Les Noces)
Jésus (Les Noces)
Les musiciens et le sablier (Les Noces)





















Les Noces de Cana est quelque chose que j’avais déjà vu, mais avec l’aide d’Emilie, je l’ai redécouvert. De cette façon, il symbolise l’essence de ce séjour entier pour moi. J’avais déjà visité Paris plusieurs de fois, mais j’ai appris plus dans les deux semaines dernières que dans tous mes autres voyages combinés. Sabine a dit que Paris est comme un musée, et c’est totalement vrai. Quand je fais de la promenade n’importe ou, je suis cerné par l’histoire ancienne (plusieurs fois plus ancienne qu’aux Etats-Unis) et la culture diverse et inspirante. Et comme le Louvre, chaque fois que je retourne à Paris, j’appris quelque chose nouvelle. 

Cette fois-ci, au Louvre et à Paris même, j’ai découvert quelques petits détails qui sont caché sous les yeux. Vincent nous a expliqué les symboles historiques (comme le ligne pour la crue de la Seine, et pourquoi le bateau est le symbole du Paris) et nous a monté les lieux tranquilles et sans touristes, cachés au centre du Paris (comme le Cour Rohan et le Passage du Grand Cerf) ; Sophie nous a montré le trou au plafond du Notre Dame que les carillonneurs (comme Quasimodo) ont utilisé et elle nous a expliqué pourquoi les façades de toutes les églises font face à l’ouest ; Emilie nous a monté une petite porte cachée au Louvre, et nous a expliqué le symbolisme entre la gauche et la droite dans Le Radeau de La Méduse par Géricault. Si dans les tableaux ou dans la ville, les choses cachées donnent une expérience plus privée, tranquille, intéressante, et entièrement différente. La passion de chercher pour les choses cachées sous les yeux est quelque chose que je vais amener à MIT, parce qu’elles sont ces choses qui enrichissent la vie quotidienne.
La porte cachée au Louvre

Le trou au plafond du Notre Dame

Mais il y a tellement plus que je veux amener. Avant notre départ, Sabine nous a dit que ce séjour allait changer nos perspectives et, franchement, j’étais sceptique. Mais après deux semaines, il est clair que January Scholars ne transforme pas seulement ma perspective, mais enfin, ma vie. Bien sûr, mon français s'est amélioré, mais j’ai appris tellement plus : à propos des citoyens, des touristes, et de l’histoire de Paris, de l’histoire et la culture française, d’avoir le courage de parler nonchalamment avec les inconnus, de trouver et de valoriser les petits détails et sensations de la vie, de chercher les choses cachées qui donnent leurs propres histoires, de ralentir des temps en temps pour voir vraiment la monde autour de moi. Il y a deux semaines, je pensais toujours qu’il serait chouette d'habiter en France, mais pas faisable avec mon métier. Mais après deux semaines, même si je ne suis pas un parisien, bien sûr, je me sens un lien fort et profond avec Paris, un lien qui me tire dans tous les cas. JSF a fait naître dans mon cœur le désir d'y retourner.

Le musée du Louvre

Je ne sais pas pourquoi j'aime regarder l'art ancien. Mais quand je suis dans un musée, c'est comme regarder l'histoire. Le Musée du Louvre est particulièrement fantastique parce que le bâtiment soi-même a une histoire très riche. Nous avons commencé notre visite avec Emilie dans le sous sol du Louvre pour regarder l'ancienne fondation, construit au Moyen Age. Le reste de l'ancienne forteresse a été détruit dans la Renaissance, mais les douves et le donjon existent toujours.





















Après  la fondation, nous sommes montés par un escalier pour observer les chefs-d'oeuvres du Louvre. On a commencé avec la Venus de Milo, une belle sculpture de la déesse Venus. Elle est la déesse romaine de l'amour.


Après Venus, on a trouvé la Victoire de Samothrace. Elle est la déesse Nike qui incarne la victoire. Cette sculpture était crée en 200 av. J-C. On peut presque voir le vent.


Ensuite, nous avons vu la Joconde. Emilie nous a dit que chaque touriste dans le Louvre veut voir trois chef-d'oeuvres: la Venus de Milo, la Victoire de Samothrace, et la Joconde. Personnellement, je n'aime pas la Joconde - c'est toujours trop bondé! Je préfère les musées qui sont plus calmes.


C'était la fin de notre tour (on a regardé quelques autres peintures, mais ce sont les trois grandes). Nous avons décidé de quitter le Louvre pour trouver notre déjeuner, et puis d'y retourner après. Elliot a demandé à un gardien si nous pouvons rentrer dans le musée avec notre billet de groupe, et il a dit oui. Mais après le déjeuner, quand nous sommes revenus , un autre homme a dit non! Nous avons besoin d'un autocollant pour rentrer. Donc nous sommes allés à une autre entrée, et la femme là a dit que notre billet était expiré et que nous avons besoin d'acheter des nouveaux billets individuels. Qu'est-ce qu'on peut faire? Aller à la troisième entrée, bien sur. A la troisième, l'homme nous a permis d'entrer sans problème. Incroyable.

J'ai vu beaucoup d'autres pièces. Regardez ma petite galerie de photos plus bas.











J'adore le Louvre! C'est un musée vraiment fantastique.

Les Petites Choses Magiques




         There's something to be said about a good book, and as I sat in the metro last night, it came to me. Think back to your childhood: did you ever read any of the books in the series "Magic Tree House?" Yeah, I know, it's a perfect allusion to reading. I mean what description is better of reading than being transported throughout time across the world on a secret mission? Exactly, case and point. 
         Ok, now forget my amazing reference (just for a second), and let's bring it back to the magic that we find between the covers of a good book. Timeless, magisterial, yeah yeah these are good adjectives but I sound more like a Barcelona football club announcer commenting on a game about Lionel Messi than an MIT student talking about reading. So what drives me, of all people, to spend my free hours in Paris scouring the libraries (bookstores) in search for something that can simply fit in my pocket? I think the answer to this question lies within the culture of Paris herself.
         Seve, you might ask, what the heck do you mean by the culture of Paris and how could that possibly represent a book?! Let's reflect on what causes romantics and religious alike to fall madly in love with Paris, as if she had the same hypnotizing spell of the sirens in the Odyssey.  Just a brief warning, this might require the use of your imagination a bit, a nice little exercise to get the neurons firing.
         You're standing in front of the alter in cathédrale Notre Dame. You look down and immediately see the seats of the choir. You look a bit further ahead and you see the seats of the congregation lined up all the way to the back. Now, you're Napoleon preparing for the most glorious moment of your life: your coronation. The cathédrale is now filled. The pope is sitting behind you next to the archbishop of Paris, giving you their blessing. You have thousands in the congregation, ever loyal to you, the emperor.
         Now flash back over two hundred years. It's a brisk 17th century Parisian night, and you're standing on the edge of the street staring down at the steps. Oh, and you're heartbroken because the love of your life, Célimène, just rejected your proposal for marriage. You can't tell if those feelings in your stomach are rage, misery, or just a sign of your eternal emptiness. You hear her close the door.
          Then, just like that, you're back in your hotel room, exhausted, and questioning why you're reading too books at once. But these are the types of adventures great books take you on. Whether fiction or non-fiction, romantic or tragic, literature can make you laugh, cry, and shout in fear all in the same day. Books allow you to explore different cultures and different periods of time. They are our teleportation device and our time machine. And what's even better, if you read the book in its original language, you're able to see the true adventure without any bias or mistranslation.
         This trip to Paris has left me wanting more. Memories and pictures were not nearly enough. I want to be in Paris. I want to sit on the Seine everyday enjoying the sunrise, listening to the bells of Notre Dame ring. I want to go to mass each day and hear the sacrifice of the mass in French. But MIT beckons me home. Thus, I plan on bringing a little bit of Paris home with me.